Après le Pluie

Sous les branches trempées d’orèges, Une lumière au frais violet se lève, Là où danse d’eaux les douceurs, Les pleurs s’attachent, croyant aux rêves.

La brise douce, les fleurs saluent, Tous les cœurs se mêlent, se télèguent, J’ai atteint au cœur ces murmures, Un éblouissement que seul le ciel colore.

La terre est dormante, là, l’extase, Dans l’aube d’un jardin des luttes, Abreuvée par cette beauté, Où souffle une brise qui m’invite.

  • Alfred de Musset